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Incursion au pays des mines et des lacs

Incursion au pays des mines et des lacs

Curiosités minérales et naturelles
Éditeur : La Traversée - Atelier de géopoétique

incursion au pays des mines et des lacs PETITLa chrysotile serpentine, la salle des pendus, la halde, le chevalement et le mort-terrain sont des mots et des expressions qui nous sont maintenant familiers. Cette incursion en territoire peu connu a été l’occasion pour nous de découvrir un coin de pays où l’activité humaine a radicalement transformé le paysage. Nous nous sommes intéressés à la géographie, à la toponymie, à la géologie, mais aussi à la nature qui, à certains endroits, a drôlement repris ses droits sur l’industrialisation.

En 2011, la revue Géo Plein Air a décerné à Thetford Mines le titre de capitale par excellence du plein air. Cette région, haut lieu du patrimoine industriel québécois, offre en effet des sites particuliers où le mort-terrain et les mines abandonnées partagent dorénavant le territoire avec les bouleaux jaunes, les cèdres, les érables à sucre et les éoliennes. Les résidus miniers, que plusieurs considèrent comme des pustules dans l’environnement, donnent une couleur étonnante, une personnalité à la région. Dans le magazine Tourisme de Thetford mines, édition 2018-2019, on peut lire ceci : « Venir dans la région, c’est l’assurance d’être étonné parce que la région est comme ça : elle surprend. » Avec cet atelier nomade d’automne, c’est un peu le pari que nous avons pris. Poussés par la curiosité, il fallait voir ce qu’était un paysage minier, saisir son importance et tenter d’en ressentir les effets sur l’espace humain et naturel de la région.

Lors de notre tout premier repérage en août 2018, nous avons constaté que dans ce pays de mines et de lacs, ce qui sépare le passé du présent n’est pas un écran tendu, mais plutôt une barrière surveillée en permanence.

Sur le bord du trou de la mine Carey, dans le quartier fantôme de Saint-Maurice et tout en haut du chevalement de la mine King, nous avons vu l’ampleur du combat entre la nature et l’humain. Notre posture d’explorateur nous aura permis de comprendre ce commentaire de l’artiste Marcel Lafleur écrit à la main sur un panneau d’interprétation dans le Sentier des Mineurs : « Une aventure grandiose s’offre présentement à vos yeux où sont entrés en symbiose force humaine et cap rocheux. »

Ce carnet est le résultat de notre expérience de dépaysement dans ce lieu marqué par la mémoire industrielle et la résilience de la nature.

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